L’Ekiden : un état d’esprit

EKIDEN : drôle de nom. Pour les non-initiés en voici l’origine (article wikipédia)

Le relais ekiden est une épreuve d’athlétisme dans différentes compétitions internationales ou nationales.

Ce relais sur route est une course à pied très récente en Europe avec une première apparition en championnats en 1992.

Le premier ekiden officiellement organisé a été sponsorisé par le Yomiuri Shimbun, un quotidien japonais, en 1917, et dura trois journées, sur 508 km entre l’ancienne capitale japonaise de Kyoto et la capitale actuelle Tokyo, pour célébrer l’anniversaire du changement de capitale. Tel qu’écrit en japonais, le mot ekiden est une combinaison de deux kanjis (caractère), le premier signifie gare (駅) et le second, transmettre (伝). Ce nom a été inventé par le poète Toki Zemmaro (1885-1980) qui était le chef du bureau des Affaires sociales du quotidien. Le concept remonte à l’ancien système de communication et de transport sur la route du Tōkaidō, dans lequel des relais-gare étaient disposés le long de la route. Dans ce relais, chaque coureur d’une équipe parcourt la distance d’une gare à la suivante, et au moment du relais, remet une écharpe en tissu, appelée tasuki au relayeur suivant.

Cette épreuve d’origine japonaise consiste désormais à la succession de relais sur route pour six compétiteurs. La distance classique est devenue celle du marathon (42,195 km). Les six coureurs ont des distances imposées à parcourir dans l’ordre suivant : 5 km, 10 km, 5 km, 10 km, 5 km et pour finir 7,195 km. Ils se transmettent désormais un témoin plus léger que le témoin des 4 × 100 m, pour ne pas entraver le coureur.

Mais, pour nous, athlètes du MMAC, l’Ekiden de Vendée, ce fut d’abord un état d’esprit. On a composé trois équipes sur le principe du tirage au sort intégral. Evidemment, même si on ne jouait pas « la gagne » parmi les 150 équipes engagées, le fait de bâtir trois équipes créa une saine émulation entre nous. Chacun y est allé de son estimation chronométrique, les uns scrupuleusement, les autres avec un peu d’intox…Bref, les « Beaux mollets », les « Semelles plates » et les « Chanceux » partaient dans l’inconnu.

Avec un parcours en forme de « 8 », il nous était possible de voir passer et d’encourager plusieurs fois chaque coureur. Le principe du relais impose à chacun de donner le maximum pour l’équipe, et, sous les encouragements, les temps estimés ont souvent été améliorés. A la fin, il fallait bien un vainqueur entre nos trois équipes engagées ; et ce furent les plus « Chanceux »qui l’ont emporté : pour eux, pas de problème de mollets, pas de problème de semelles, juste de la chance d’être avec Nelly.

Thierry Pain (de l’équipe des chanceux)

 

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