Si on m’avait dit un jour que la Baffardière me manquerait… La course à St Paul-en-Gâtine dans les Deux-Sèvres porte bien son nom : 15 bosses sur le 26 km pour Olivier C., Willy et moi (mais on le vaut bien).
On n’a pas réussi à motiver plus de joggers : j’comprends pas, un départ des Moutiers à 7h00, un dénivelé positif de 600m, une course en décembre à 1h15 de route…, bref tout pour séduire !
Sitôt arrivés à St Paul, sitôt partis pour la course (on s’est dit qu’on s’échaufferait pendant la course…) sous une petite f’nasse tiède et dans le brouillard – qui ne se lèvera pas de la matinée : la 1ère bosse m’a séparée de mes copains, malgré les efforts d’Olivier pour que je m’accroche. À la seconde, je marchais ! On ne joue pas dans la même cour…
Je dirais que St Paul est un petit Nontron : presqu’aussi gras (il manquait quand même un jour ou deux de pluie) mais moins de dénivelé.
Entre 8km et 15km, j’ai failli arrêter : certainement le manque d’entrainement en côte. Je soufflais comme un boeuf et je n’avançais pas !
Au 15ème, j’ai pensé à Isabelle et j’ai adopté sa foulée légendaire : 5 pas au mètre ! Ça m’a aidé à continuer à courir en côte et la niaque est revenue.
J’ai fait un petit plongeon dans un rû (on avait tous un kg de boue à chaque godasse) où j’ai poqué mon genou : rien de grave, j’ai réussi à rattraper ceux et celles qui m’ont lâchement doublée à ce moment…
J’avais comptabilisé les bosses et ça m’aidait à gérer la course : au 18ème km, ravito solide, plus que 3 bosses… et pas les moindres ! À partir de là, les jambes courent toutes seules (c’est pratique) et je respire normalement ; par contre, je n’avance pas vraiment… Autant j’ai couru les 15 premiers km en 1h30, autant j’ai fait les 10 derniers km en 1h41 ! Mais bon, l’essentiel était de terminer.
Un petit vin chaud – bien apprécié – nous attendait, ainsi que mes deux copains : Willy, arrivé depuis une demi-heure ! et Olivier, depuis 10 min.
Merci les copains pour ce trail !
Je pense qu’on peut prendre rdv pour l’an prochain, l’ambiance est sympa… Je n’ai pas goûté la bière mais elle était locale, donc ça peut faire partie des arguments pour l’an prochain !