Marathon en Duo de la Rochelle
1- L’inscription
Lorsque Brigitte m’a sollicitée en Septembre pour un Marathon en Duo, je ne me rendais pas bien compte de l’engagement que j’acceptais.
Au fond de moi, je me disais : Je n’ai jamais couru plus de 13 kms, mais après tout, j’ai le temps de me préparer à un 20 kms. Et puis il faisait beau et chaud en septembre. Après un été au soleil, j’étais motivée !
Alors, j’ai enchaîné les entraînements jusqu’aux vacances de la Toussaint.
Mais ensuite j’ai souffert du genou, puis des genoux. J’ai chopé un petit virus 8 jours avant la course, le froid s’est installé ; et j’ai commencé à « baliser grave !!! ».
2- Le jour de l’épreuve
J’ai préparé mes affaires la veille de l’épreuve, en veillant bien à rapporter des vêtements chauds (vêtements de ski), température prévue : 3° au petit matin !
Dimanche, rendez-vous à 6h30. J’avais apporté mes genouillères, scotché mes chevilles (je craignais de souffrir des articulations sur le macadam).
Après un très court échauffement où l’on se répétait avec Jérôme qu’il faisait chaud, finalement, très chaud même, nous nous sommes installés parmi la foule.
Brigitte m’avait encouragé à faire ma course en moins de 2h. J’étais sceptique car dans ma tête je prévoyais de le faire en 2h 15, et encore, si je ne craquais pas avant…
3- La course
Le premier kilomètre fût très lent. Je regardais ma montre qui me signalait du 9km/h. Alors j’ai décidé d’accélérer un peu pour rattraper le retard. Le parcours était plat, et je profitais de quelques descentes pour accélérer un peu et de passer les 5 kms en 32 min environ.
1er ravitaillement, je ne me suis pas arrêté ; j’étais bien et je commençais à trouver mon allure.
Du 5ème au 10ème je me suis sentie pousser des ailes. Je doublais avec une bonne allure. Le parcours était simple. Les concerts s’enchaînaient dans les rues. Les percussions et chants m’ont boosté !
Au 10ème j’étais à moins d’1h, et aucune souffrance au niveau des genoux. J’allais peut-être réussir mon défi, laisser le relais à Brigitte en moins de 2h.
Du 10ème au 15ème, toujours de bonnes sensations, mais je commençais à souffrir un peu des genoux et j’avais plus de mal à tenir ma vitesse.
Les cinq derniers kilomètres furent beaucoup plus difficiles. J’ai marché un peu au 18ème km, et je commençais à m’en vouloir. Je pensais à Brigitte, et puis je ne devais pas abandonner. Mon chrono était bien, même très bien. Je savais que je pouvais finir en moins de 2h, mais mes jambes ne suivaient plus.
Deux filles m’ont alors encouragé, en me disant de les suivre. Elles couraient plus vite que moi, mais du coup je gardais en vue leurs gilets rouges.
Je n’étais plus très loin. Arrivé dans le Sas des relayeurs, j’ai vu Brigitte qui m’attendait avec mon sac de vêtements chauds. Je lui ai transmis la puce après 1h57 de course : mission accomplie. Brigitte a poursuivie et doublée beaucoup de coureurs. Nous étions proche de finir le Marathon en 4h…
4- Magnifique ! Formidable !
J’étais enchantée de ma course, et du principe du duo. Sans Brigitte, je n’aurai jamais osé tenter cette distance, ou du moins pas si tôt.
On a passé une agréable journée au soleil, à encourager par leurs prénoms les concurrents, et ceux du MMAC, que Claude ne voyait pas passer !
J’ai même précisé après la course qu’il se peut que je retente l’expérience d’un semi marathon…
Virginie DUMONTEIX
Cette entrée a été publiée dans
Course à pied. Vous pouvez la mettre en favoris avec
ce permalien.