Résumé Trail du Troussepoil 26 km vu par Emilie:

L’ avantage à faire partie du MMAC depuis moins d’un an c’est bien de pouvoir participer à une des 2 courses organisées par le club. Entre la Corrida des Moutiers, course sur route rythmée par d’innombrables relances, et le Trail du Troussepoil, ma petite préférence pour la nature m’a fait opter pour la 2ème option. Le coach Jéjé s’est chargé de choisir la distance et m’a gentiment inscrite sur le 26km. En tant que benjamine du club, le défi est de taille. Plus de kilomètres à parcourir que mon nombre d’années, c’est accompagnée de mon binôme Virginie que je vais relever le challenge.

Le 28 avril, alors que toute la petite fourmilière du MMAC s’active déjà depuis un moment pour nous organiser le meilleur Trail qu’il soit, nous arrivons armées de notre bonne humeur (et de nos jambes). Après avoir offert les lots aux participants, nous nous activons seulement quelques minutes avant le départ. Pas de temps pour l’échauffement, quelques mots d’encouragement par nos coéquipiers du club et nos proches, et nous voilà installées sur la ligne de départ. Les consignes sont données, le départ est lancé. A peine le temps de bavarder que nous voilà en face de la nouveauté de l’année : l’escargot. Olivier est là pour nous encourager (et peut être se moquer), le concept est ludique et nous fait bien rire. Je laisse partir devant mon acolyte. A notre plus grand bonheur, la boue fait rapidement son apparition sur le parcours. Une route traversée et nous voilà dans les chemins d’Indian Forest. Je relance pour rattraper mon acolyte. La musique du parc au loin, les encouragements et les sourires des bénévoles, les premiers kilomètres roulants défilent rapidement. Les paysages sont familiers, nous reconnaissons nos terrains de jeux pour les séances de côtes. Après une première traversée du Troussepoil, nous sortons d’Indian Forest en direction des chemins, des champs et des propriétés privées moutierroises. La balade se fait dans la bonne humeur, nous profitons des paysages verdoyants et du calme que nous offre cette course (même si parfois le son de nos bavardages prend le dessus). A chaque intersection, un coucou et un encouragement par les bénévoles du MMAC nous font oublier la fatigue. Jusqu’ici, tout va bien. A l’arrivée du 2ème ravitaillement, j’annonce à mon binôme que le parcours va se corser. Nous nous arrêtons pour boire, manger, rigoler avec les bénévoles et nous prenons la direction du faux plat montant préféré de plusieurs coureurs du MMAC. Après avoir choisi entre un passage à gué ou un passage sur le pont (devinez quel a été notre choix…), nous arpentons la première vraie difficulté sans marcher. Mission accomplie, maintenant ce sont les singles dans la forêt qui nous attendent. Nous sommes environ au 16ème kilomètre et bizarrement, ça bavarde beaucoup moins. La forêt nous offre plusieurs relances casse-pattes et quelques troncs d’arbres. Le 3ème ravitaillement se fait désirer après cette partie plus technique. Nous repartons tout sourire sur l’avant dernière partie du parcours dans Indian Forest, avant de retourner vers le Camping du Bois du Bouquet. Ayant encore un peu de jus, nous remontons des coureurs qui commencent à ressentir la fatigue. Au dernier ravitaillement (environ 3 kilomètre avant l’arrivée), mon binôme s’arrête et je décide de continuer. Les encouragements des bénévoles annonçant l’arrivée proche et un parcours roulant sur la fin (bonne blague) me motivent.  Une dernière traversée du Troussepoil et c’est en riant jaune que j’aperçois la côte du collège St Jacques qui se présente devant moi. Pas le droit de marcher, les bénévoles du MMAC sont là pour scruter nos faits et gestes. Un passage dans le bourg, et Huche Groll pointe le bout de son nez. Le meilleur est à venir : la fameuse côte d’Huche Groll. Brigitte m’encourage de tout cœur et mes proches se sont mis dans la côte, prêts à me pousser s’il le fallait. C’est fait, l’arche d’arrivée est là : les 26km sont bouclés en 2h46 et 2h48 pour mon binôme.

Merci au MMAC de nous avoir fait vivre cette expérience humaine inoubliable. Je tiens à souligner votre engouement et votre bonne humeur que vous nous avez fait partager tout au long du parcours.

Et merci à toi Virginie, c’était un plaisir de partager cette course à tes côtés.

A l’année prochaine (mais cette fois-ci du côté bénévole).

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